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Dhoondte Reh Jaaoge

Traduction : Continue de chercher

Bande originale

Dhoondte Reh Jaaoge
Pal Yeh Aane Wala Pal
Salma-O-Salma
I Am Falling In Love
Nako-Re-Nako
Apne Ko Paisa Chahiye
Instrumental [Dhoondte Reh Jaaoge]

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La critique de Fantastikindia

Par Kendra - le 30 juin 2009

Note :
(6/10)

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Les journaux l’ont assez rabâché, voilà que la crise est planétaire et qu’elle plonge le monde dans un état de morosité et de stress profond. Quelque part dans Bombay, un homme a décidé que trop, c’était trop. Il s’est levé, a tendu le poing vers les foules, les haranguant d’un "Ô toi peuple fatigué…". Ce justicier des temps modernes aurait bien aimé résorber la chute de l’économie à lui tout seul, mais les traders ne lui ont pas laissé assez de roupies sur son compte. Il ne lui restait plus qu’à faire ce qu’il savait : faire rire le spectateur dépressif !
Noble cause avouée de la part du réalisateur Umesh Shukla, mais a-t-il réussi à relever le défi ?

Voyons du côté du synopsis. Un producteur totalement fauché, criblé de dettes avec la mafia à ses trousses, veut à tout prix engager la superstar du moment pour essayer de se refaire un peu. Après quelques mésaventures, il se retrouve à accepter la combine d’un comptable jusque-là scrupuleusement honnête, qui décide de monter une seule et unique arnaque aux investisseurs pour gagner de quoi se marier avec sa belle Bengalie.
Le plan est simple, produire un film si mauvais qu’il sera un flop assuré, dès sa première journée d’exploitation, pour ne pas avoir à rembourser les investisseurs. Mais tout ne se passera pas forcément comme prévu…

Le résumé vous rappelle vaguement quelque chose ? C’est tout à fait normal, DRJ s’inspire largement de la comédie américaine Les Producteurs. Heureusement pour nous, le réalisateur n’a pas oublié qu’il s’adressait à un public indien (ou du moins amateur de cinéma indien) et s’adresse directement à nos connaissances. En effet, le film que montent les deux escrocs du dimanche s’intitule Solay se L’gaan tak… les références ne sont pas trop vagues, n’est-ce pas ? Les scènes de parodies sont jouissives et risquent de provoquer un ou deux fous rires.
Pour les spectateurs peu amateurs de comédies bien lourdes à la David Dhawan, il est logique de craindre de se retrouver face à un film de la même trempe. Loin de là, DRJ est même vraiment drôle à plusieurs reprises, d’abord grâce à une interprétation encore une fois impeccable de Paresh Rawal, absolument irrésistible en producteur fatigué, prêt à tout et confiant en son futur flop. Le film marque également le retour (heureux ou malheureux, selon votre degré de tolérance face à lui) du comique des années 90, le seul, l’unique Johnny Lever, qui n’a pas changé d’un pouce, même pas son humour.

Dans le rôle du naïf un peu simplet, Kunal Khemu s’en sort avec les honneurs, mais pas avant de nous avoir rappelé qu’il est bon danseur et surtout le nouveau bourreau des coeurs à Bombay, avec un premier clip sympathique mais qui dénote du reste du film.
Sonu Sood remplit parfaitement son rôle de superstar blasée, mais n’est que sous-exploité dans DRJ. On peut même se demander si le réalisateur ne l’a pas pris simplement pour sa ressemblance (frappante) avec Amitabh Bachchan qui rend la parodie de Sholay encore plus drôle.
Le point faible du casting est Soha Ali Khan, seule présence féminine, mais bien éteinte. Elle semble mal à l’aise dans le rôle de la petite provinciale perdue et sa transformation en actrice vedette laisse perplexe tant elle sonne faux.

Ajoutez à tout cela un travail honnête dans la réalisation, et surtout une BO vraiment agréable, qui trotte dans la tête après la séance, assortie de clips colorés, et vous obtiendrez un petit film sympathique qui, sans être mémorable, fait rire à plusieurs occasions, de quoi se changer les idées agréablement. Pas mal, monsieur Shukla !

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