Le sondage Fantastikindia
Publié vendredi 2 juin 2017
Dernière modification mardi 6 juin 2017
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Bonjour à tou(te)s.
Début février 2016, l’équipe de Fantastikindia se lançait en direction de ses lecteurs, via un sondage, afin de tenter de visualiser un portrait de celles et ceux qui nous suivent depuis peu ou de nombreuses années.
Tâche toujours empreinte de doute dans la mesure où nous vous demandions de nous prêter attention pour de longues minutes, par le biais de questions le plus souvent ouvertes. Ensuite, nous espérions un minimum (ou un maximum, c’est selon) de réponses, afin de pouvoir cerner correctement un public/lectorat qui, même s’il se retrouve autour d’une même passion, présente nécessairement mille façons de pratiquer cette dernière. Au-delà de notre envie d’estimer les retombées du travail de toute l’équipe, on pouvait également ressentir un intérêt des résultats de ce questionnaire, de la part des différents distributeurs qui soutiennent le cinéma indien en salles. Distributeurs à leur tour soutenu par nous, par vous. Un cross over intéressant à plus d’un titre, chacun renvoyant une image à l’autre.
Chassons d’ores et déjà tout suspense : vous avez été 71 à nous répondre sur les 4 semaines qu’a duré le sondage. C’est à la fois peu et beaucoup. Peu parce que, statistiquement, il n’y a certainement pas de quoi tirer d’affirmations catégoriques. Beaucoup, parce que plus personne ne prend vraiment de son temps pour de tels exercices à notre époque de l’immédiateté, surtout quand il n’y a pas de récompense à la clé. Mais surtout beaucoup, parce qu’au final, nombre de vos réponses sont de véritables petits récits, tranches de vie que certains ont visiblement pris plaisir à partager. Les questions ouvertes auront donc permis à quelques-uns de véritablement contextualiser leur passion. Merci à eux pour ces instants.
De ce fait, vous devinerez aisément que le « dépouillement » des formulaires aura pu se révéler parfois fastidieux. Nous essaierons ici de ne pas trahir les chiffres. Précisons que nous allons, pour la suite, préférer ceux-ci aux pourcentages. Nous ne sommes pas un institut de sondage. Pas de didactisme, juste le plaisir de parcourir ensemble un état des lieux « fantastikindien » pour le 1er semestre 2016. Un chiffre à garder en tête, avant de démarrer : 71 !
La carte d’identité
Notre sondage était ouvert du 5 février au 6 mars 2016 : 69 réponses sont parvenues courant février, 2 réponses tardives ont été effectuées la 1ère semaine de mars.
Nous partons sur un panel de 53 lectrices pour 18 lecteurs. 75 % des quotas mine de rien. Petit clin d’œil : cela pourrait entériner le cliché du public de passionné(e)s de cinéma indien majoritairement féminin. Nous préférons penser que, comme à l’école, les filles sont plus assidues aux interrogations écrites (autre beau cliché !).
Les tranches d’âge sont toutes bien représentées par nos lecteurs : 22 personnes ont moins de 25 ans, 21 de 25 à 34 ans, 12 de 35 à 44, 8 de 45 à 59, et 7 ont plus de 60 ans. De belles proportions que l’on peut mettre en parallèle avec les générations internet.
Concernant la situation familiale, nous avons 20 personnes vivant en couple, 22 sont en famille, et 28 vivent seul(e). Des chiffres équitables.
Pour ce qui est de la situation professionnelle, nous nous retrouvons avec 19 étudiants et 29 actifs (que ce mot est inélégant : les autres gens le sont aussi, actifs). 8 lecteurs sont à la retraite, quand 14 autres sont, malheureusement, sans emploi.
Avec nos étudiants, nous sommes au collège en compagnie d’un lecteur élève de 5e (prix de la jeunesse), et au lycée, professionnel comme « classique », avec 4 interrogés. Puis à l’université où pas mal de cursus sont recensés, du commerce à la psychologie, en passant par l’école d’ingénieur, l’histoire, les lettres, le droit. Seules les langues ont droit à plusieurs représentants avec 3 étudiants.
Les professions les plus citées sont, pour leur part, l’administration avec 4 lecteurs, l’enseignement avec 5 passeurs de connaissances, l’informatique avec 3 fanas du clavier, le juridique et le commerce avec chacun 2 représentants. Pour le reste, on ratisse large : l’action sociale, la danse et la musique, le secrétariat, le tourisme et l’hôtellerie, le journalisme, la médecine et la santé, la petite enfance, la recherche, les sciences sociales, le service au client. On cherchera tout de même des traces des métiers des secteurs primaire et secondaire : pas d’agriculteur, d’ouvrier ? Faites-nous signe, à l’occasion ;-)
Où habitent nos lecteurs ? Eh bien à l’étranger pour 6 d’entre eux, de la Belgique au Sénégal, en passant par la Suisse et l’Algérie. 2 lecteurs vivent en Outremer, à La Réunion, 33 sont en province, et 29 sur Paris et sa région. 6 de ces derniers représentent le Val d’Oise, la Seine-Saint-Denis, les Yvelines, l’Essonne et le Val de Marne (ouf). Un ensemble de localisations somme toute bien équilibré.
Concernant les loisirs favoris de nos questionnés, le cinéma s’en sort évidemment haut la main avec 42 « cinévores ». Parmi eux, 17 se consacrent essentiellement au cinoche indien. La musique est citée par 18 mélomanes, 2 d’entre eux avouant leur préférence pour les rythmes indiens. Nous avons 33 férus de lecture, 1 seul se retournant exclusivement vers les écrits en provenance d’Inde. Ensuite, 20 sportifs et 14 danseurs sont recensés, dont 5 pour les styles indiens. Tout ce beau monde est suivi par 7 passionnés de cuisine, 7 voyageurs, et 4 amateurs de musées. 5 amateurs de séries avouent leur amour pour cette forme de fiction, dont 2 plus particulièrement pour les dramas. La télévision arrive « enfin » avec 3 téléspectateurs. Nous restent 2 lecteurs pratiquant l’écriture (beau retour de geste).
Pour terminer ce tour d’horizon de l’identité de nos lecteurs, nous avions voulu savoir par quel biais ceux-ci avaient mis le pied à l’étrier de l’univers indien. Le déclic s’est fait pour 25 d’entre vous par le biais des films : belle consécration du 7e art quant à sa qualité de porte entr’ouverte vers le Monde. Par ailleurs, sans entrer dans les détails, 27 lecteurs précisent avoir des liens avec l’Inde via leur famille, ou entourage proche. Du baume au cœur pour nous autres, de penser que le site, ici en France, permet alors de garder ou prolonger un contact avec des racines et des liens plus ou moins lointains.
À la lecture de ces nombreux chiffres et qualités cités, aussi variés que possible, on pourrait finalement penser que 71, c’est pas si mal pour tirer un portrait de vos goûts en matière de 7e art indien. Dont acte …